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Mise en scène

20 juillet 2009

Need, need, need !

Need, need, need ces mots qui résonnent, je les répète sans cesse, j’y pense, j’y repense !

Deux semaines sans toi, deux semaines, je savais très bien que ça allait être dur, bien dur, dès le début, rien que pour l’au revoir, je ne veux pas t’accompagner jusqu’au bout puisque je sais très bien que mes larmes allaient couler et je n’aurai aucun moyen de les retenir. Sur cet arrêt de tram «  un bisou mon amoureuse » puis «  un bisou mon loulou », «  je t’aime », et un dernier «  tu fais attention à toi » ! J’ai cette boule dans la gorge, qui fait affreusement mal tellement elle a envie de sortir mais je me retiens, le tram sans va, je pleure mais moins que je le pensais. Tant mieux.

Deux semaines, ça parait rien, oui comment font ceux qui ont des relations à distances ? , mais on ne se quittait plus, depuis des semaines, tu mangeais chez moi, tu dormais chez moi, tu te douchais avec moi, j’aime faire tout ça avec toi puisque on découvre tout ça ensemble, on est des novices, et j’aime ça.

Je rentre chez moi, et je sens ton polo rempli de parfum, ce qui ne m’a pas empêché  d’éclater en sanglot, et ça plusieurs fois dans la semaine. J’ai affreusement besoin de toi, tu es le seul avec qui je suis bien, et non pas parce que tu es mon «  amoureux », mais tu es aussi mon ami, mon confident, celui avec qui je peux tout dire, parler de mon frère, de mes parents et même parler du chien alors c’est dire, je ne sais pas si tu te rends compte a quel point tu me fais du bien, a quel point tu me rends heureuse. Aurais-je réussi à prendre mon indépendance seule ? Auprès de qui aurais-je été si tu n’avais pas été là ? Tu es toujours la pour moi, et j’aime tellement ça.

J’ose pas regarder en arrière ou en avant, - chacun sa vision des choses - , parce que ça ne fait pas si longtemps qu’on est ensemble et dire que tu es l’homme parfait et que j’attend que les années passent pour rester toujours à tes cotés serait surement faire la fille qui s’avance trop, mais je regarde parfois en arrière, en me disant qu’il y a un an, je te méprisais, je te détestait mais en bien, oui un peu perplexe comme vision, je me détestais plutôt, je me forçais pendant l’été à ne plus penser à toi, il suffit de lire ce blog pour s’en rendre compte.

Et maintenant, je suis toujours la même, à la différence que j’ai trouvé le bonheur, je ne sais pas pourquoi je me suis accrochée a toi, sans que tu t’en rende compte, contre toute attente j’ai vraiment bien fait, puisque je me suis retrouve là a attendre ton retour, juste pour de serrer fort contre mes bras, juste pour me sentir un peu mieux chez moi, dans mon petit appart qui n’attend que ta visite, je me félicite de t’avoir attendu parce que je suis tellement heureuse de t’avoir auprès de moi.

Oui cet article est d’une niaiserie incontestée, c’est toujours la même chose que je répète, mais mon amoureux me manque, j’aime me rappeler nos souvenirs, et j’espère réellement qu’il y en aura encore des tonnes.

Pour finir dans la niaiserie, I need You.

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2 mai 2009

I can love you until the end.

« On va sortir parce que je vais devenir complètement folle d’avoir passé la journée allongée sur mon superbe clic clac », dit elle a son cher et tendre amoureux, à 23h un vendredi.

Aussi tôt dit, aussi tôt fait.

23h05 on est dehors, il se met à pleuvoir, on rigole, parce qu’il pleut presque toujours quand on se voit.

Mes ballerines ne tiennent même plus à mes pieds, je boite a moitié pour pas les perdre en route, je boude, tu boudes, on sait pas pourquoi, juste pour s’amuser, je marche devant toi, tu t’arrêtes, tu me rattrapes, il commence à pleuvoir un peu plus, on s’arrête tout les deux, on se regarde, on s’embrasse sentant les gouttes froides d’un soir d’avril, tomber sur nos visages.

On s’approche de la rivière, des arbres, de l’herbe mouillé, mes ballerines ne tiennent vraiment plus à mes pieds, tu me portes sur ton dos, je suis morte de rire, je glisse, on est trempé, mais tant pis.

On s’arrête à tous les bancs que l’on trouve sur notre chemin pour que tu te reposes.

Tu grimpes à un arbre, tu joues à Tarzan, et essaye par tous les moyens de faire monter Jane dans ce foutu arbre. Jane n’y arrive absolument pas, même avec les muscles de Tarzan.

Ce que c’est niais, et complètement débile de raconter ça comme ça, mais c’est la réalité.

On se retrouve dans le parc, on fait du tourniquet, tu n’es absolument pas confiant, ça me fait rire, tu n’es pas du tout à l’aise sur ce tourniquet. On va chercher d’autres arbres sur lesquels je pourrais enfin grimper. Mais en vain. Tu me prends par la main.

«  Viens ».

« On va pas sur le rond point là, hein ? Rassures moi ? Tu ne m’emmènes pas sur le rond point tout de même ? ohhééééé, dis moi … »

Trop tard, main dans la main, on cours pour traverser la route, on se retrouve sur le rond point, on court pour que personne ne nous voit, il s’étale sur l’herbe trempée du rond point, je m’étale sur lui. On rigole. On se lève, plein d’herbe, on va dans «  la petite maison du rond point » faire bonjour aux voitures qui passent.

On s’en va, incognito, on s’assoit, il ne pleut plus. On s’allonge prés de la rivière en regardant les étoiles, il ne pleut plus. On rentre. Il est tard.

Entre temps, nos amis nous ont proposé d’aller en boite, on a refusé, on a préféré innover, se tremper, se mouiller, rigoler, au lieu de se trémousser, on a fait les gamins jusqu'à n’en plus pouvoir, comme si on avait perdu 10 ans d’age mental. Juste pour nous faire du bien au moral. J

25 mars 2009

If I could, then I would. I'll go wherever you will go.

Parce que y’a un an j’étais pas dans tes bras. Parce que y’a un an, j’aurais voulu l’être.

Parce que y’a un an, j’attendrais le moindre regard de ta part.

Parce que y’a un, je trouvais n’importe quel excuse pour te voir. Celui d’il y a un an pile poil, était le printemps du cinéma. T’en rappelles tu ? Into the wild, tarif réduit, trois euros cinquante la place, un mardi, tu m’avais dit oui, et au dernier moment, tu te dégonfles.

Parce que y’a un an c’était l’achèvement, j’aurais pas mon fameux cinéma avec toi.

Alors qu’un an après, le printemps du cinéma a tarif réduit, je le fais avec toi, et plutôt deux fois qu’une.

Parce que y’a un an, j’aurais jamais cru, me voir recevoir des messages disant «  11h11 J » ou bien «  12h21 J ». Parce que y’a un an, j’aurais jamais cru, commencer a dire «  oh » dès que je vois une fameuse voiture.

Parce que y’a un an je me voyais pas attendre la fin des cours pour te voir.

Parce que y’a un an, je pensais pas pouvoir t’embrasser n’importe quand, n’importe ou et n’importe comment.

Parce que y’a un an, je ne pouvais pas t’écrire sur la main.

Parce que y’a un an je ne pouvais pas te piquer tes stabilos.

Parce que y’a un an je ne pouvais pas te faire des chatouilles au ventre.

Parce que y’a un an je ne pouvais pas aller voir les canards avec toi prés du lac. Parce que y’a un an je n’allais pas chez toi. Et tu ne venais pas chez moi.

Parce que y’a un an, tu ne m’appelais pas «  mon amoureuse », c’est tout juste si tu m’appelais.

Parce que y’a un an, je ne te tenais pas la main devant tout le monde. Parce que y’a un an, tu ne me disais pas que j’étais jolie.

Parce que y’a un an, je n’étais pas bien.

Tant de répétitions pour me rappeler combien je suis bien maintenant, pour me rappeler, même si j’en souffre et j’y pense encore, comment c’était dur avant que tu ne sois là, tant de répétitions pour me dire que maintenant tout va bien.

22 février 2009

T'es belle en toutes circonstances. T'es belle même quand tu fais une blague pourrie.

Qu'est ce que c'est bien de sentir ta main dans la mienne, de sentir de petits frissons quand tu me fais des bisous dans le cou. Qu'est ce que c'est bien de pouvoir dire «  non je peux pas venir, il y a mon copain qui m’attendJ. »

Se promener, le 14 février sur les digues de la plage, les cheveux au vent, avec un soleil a en faire pâlir les nordistes, et nos amis les mouettes complètement folles de jalousie a cause de notre magnifique serviette de plage. Tiens d’ailleurs ta serviette de plage ou tu affirmes qu’elle est jaune, et moi qu’elle est verte.

Continuons dans la niaiserie, tu m’offres des chocolats, hinhin c’est mignon n’est ce pas ?

DSC01244

Passer toute une journée la main dans ta main, c’est juste génial. J’ai du mal à m’y faire quelques fois. Aller un restaurant, comme des amoureux, sentir ta main sur ma jambe sous la table, houh, comme dans les films.

Parce que bon, ça ferra trois mois, oui ça tombe mal, ce mois de février il ne compte que 28 jours, on fait comment pour avoir le 29 ?

Pleurer, parce que mes parents sont rentrés à l’improviste quand on regardait une série ( et c’est totalement vrai en plus, on aurait pu faire autre chose ). Pleurer dans tes bras, tellement je me sentais conne, impuissante. Alors que je m’étais juré de ne jamais pleurer devant toi. Te supplier de ne pas me regarder parce que je suis encore moins belle. T’entendre me dire «  t’es belle même quand tu pleures ».

Te supplier de partir et de prendre le dernier tram, et t’entendre dire «  non, mais je vais pas te laisser dans cet état, je me fiche du tram, tout ce qui compte c’est toi »

C’est suffisant pour m’assurer que pour l’instant tout va bien non ?

T'es belle quand tu t'entêtes. T'es belle, je m'en rends compte, même quand t'as l'air bête.

10 janvier 2009

Est ce que ça sera la bonne cette fois ?

Je me souviens de chaque jours, chaque moments, quand je rentrais du lycée attristée, par le fait de n’avoir intercepté ton regard, par le fait de te voir sourire, rire, t’amuser, vivre, vivre sans moi. Je me souviens de mes pseudos, pour que tu me remarques, que tu fasses quelques choses «  because, I don’t know who I am, who I am, without you ». Je me souviens de tout. Je n’arrive pas à me défaire du passé.

Mais je me souviens aussi de tous ses moments, ses moments passés avec toi, toutes ses phrases que tu me dis, ces petits mots doux glissés à l’oreille. J’écris tout dans mon petit agenda : lundi 5 janvier «  je fais des logarithmes alors forcément, a qui je pense J », mardi 6 janvier «  j’ai jamais dit que c’était de ta faute … a part de m’avoir volé mon cœur J » …Tu vois a quel point c’est niais ? Mais c’est tellement beau, tellement inespéré, que je ne peux pas m’en empêcher, j’écris tout, si un jour ça se passe mal, si un jour ça ne va plus, j’aurais ces souvenirs.

Oui je ne suis pas tellement optimiste, je me demande juste si ça sera la bonne cette fois. Si je vais être à la hauteur, j’ai tellement peur de trop en demander, de trop faire, ou pas assez. Je ne suis pas rassurée. Oh ça non.

Tes amis veulent me rencontrer ? Mais tu ne leurs a pas dis que j’étais timide, associable, et froide. Tes amis, si beaux, si intelligents, oui, vous êtes tous tellement unis, et moi je vais venir m’incruster au milieu de vous, je ne serais juste pas à la hauteur. Tu les as vu tes amies ? Les amies filles oui, qu’est ce qu’elles sont belles. Je fais tâche.

Oui j’ai des petites lubies comme ça, j’entend encore ton «  je ne t’ai pas dit combien tu étais belle ce soir , magnifique, marrant, niaise, frileuse, jolie, mignonne .. » et je me sens obligée de te dire «  chut » et t’embrasser pour t’arrêter.

Toi, tu es tellement parfait. Ca fait très clichés. Mais ouvre les yeux, une rose pour nos un mois, une rose alors que je t’ai fait une énorme crise de jalousie sur… ton meilleur ami, mais non tu fermes les yeux. Un collier pour noël, oui un collier, c’est pas n’importe quoi. Tu m’aides même à trouver des excuses pour ne pas aller voir mes copines, alors que tu pourrais m’envoyer balader, et te rendre compte que je suis une énorme menteuse, une énorme peureuse …. J’entends encore retentir ton «  une rose ? Pour rien, pour tout, pour toi, puisque aujourd’hui ça fait un mois ! ». Ce n’est pas parfait ça ? Pas romantique ?

C’est tellement, bien, tellement, beau, tellement parfait. J’arrive pas à y croire, ça fait plus d’un mois, mais non, j’arrive pas, je me dis toujours qu’un beau matin je vais me réveiller et voir que tu me laisses, me laisses avec mes mauvaises habitudes, mes peurs et mes énormes faiblesses … alors voila c’est pour ça, c’est pour ça que j’ose pas, j’ose pas t’envoyer un message quand je pense a toi, j’ose pas officialiser la, j’ose pas continuer a t’embrasser langoureusement quand il y a du monde autour, je me retiens, pour te montrer que je suis un peu détachée, pas totalement niaise, et aveuglée par l’amour que je te porte, je me cache. J’attends que tu me prouves que je peux y aller, que la voie est libre, je peux foncer. Et je sais que ces petits signaux tu me les montres tous les jours, mais tous les jours je doute en me demande mais «  où est ce que tu caches ce qu’il cloche ? » comment fais tu pour me faire autant plaisir, il y a bien un moment où le bonheur s’arrête, et j’ai tellement pas envie de le voir arriver ce moment, because I don’t know who I am, who I am without you.

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7 décembre 2008

C'est la débacle des sentiments ...

Ce qui devait arriver, arriva. C’est bien beau de dire ça. Mais, au fond c’est peut être vrai. J’ai du mal à m’y faire. Comme si c’était une nouvelle vie. Une nouvelle vie qui commençait au mois de décembre 2008. Comme si je l’attendais depuis bien longtemps.

D’abord lui, mon fameux A. apparemment il est qu’a moi, que pour moi, et je vais faire ma grosse prétentieuse mais il est limite fait pour moi aussi.

J’aime recevoir des messages disant «  tu veux faire quoi demain soir ? », «  tu fais quoi ? ». Je peux enfin me dire que oui ces messages sont pour moi, et qu’il y a bien une arrière pensée derrière tout ça.

Je ne m’y habitue pas tellement, à vrai dire ce n’est pas très important, ça fait juste une semaine. Mais j’attend ça depuis tellement longtemps que ça me parait énorme, et je veux que tout soit parfait. Je veux pas me réveiller du jour au lendemain, et voir qu’il va m’abandonner, comme moi je l’ai fait il y a des mois. J’ai peur qu’il se venge. Je sais, c’est totalement puérile, et déplacé de penser ça, mais je ne peux pas m’en empêcher.

J’aime rester avec lui, ne rien faire, s’asseoir sur un banc devant le marché de Noël, critiquer tout le monde, écouter le «  gang des pères noëls » chanter. C’est romantique, comme il le dit si bien. Et puis tout s’y prête à vrai dire.

Cette fameuse chanson, très niaise, Dancing queen, oui ça nous poursuit d’abord le film, puis la chanson. On n’y prête pas attention, on s’embrasse et qu’on on reconnaît enfin l’air on éclate de rire, avec un petit regard en coin histoire de dire «  aha c’est un signe ».

On marche, on s’arrête, enfin tu t’arrêtes, tu me tires par le bras, on s’embrasse, tu manges mes cheveux d’ailleurs, tu piques avec ta barbe non rasé , puis le lampadaire s’allume et s’éteint, sans cesse. C’est stressant a force, cette petite lueur qui ne s’arrête jamais, puis hop, l’ampoule est grillée, nous sommes totalement dans le noir.

Tu trembles, je suis persuadée que tu as affreusement froid. Mais tu ne l’avoues pas.

-         tu as froid ? ferme ton blouson :P

-         mais non !

-         tu trembles là :P je le vois bien

-         Je tremble peut être pas de froid …

-         Tu vas être malade !

-         La maladie d’amour ?

Alors oui, après ça, on peut affirmer haut et fort qu’on est totalement niais. Finalement j’aime bien ça.

On marche, et comme par magie, l’autre lampadaire rend l’âme, c’est le deuxième dans la soirée tout de même.

-         On est maudis :P

-         Non c’est pour qu’on reste dans l’intimité Mademoiselle

Hum, niaiserie du soir bonsoir. Je ne pensais pas qu’il était aussi « niais » par moment, je me sens beaucoup moins seule du coup x).

Qu’est ce que j’aime bien passer un samedi soir dans ses bras, certes dans le froid, avec plein de monde autour, mais qu’est ce que c’est bien. Je pourrais faire ça tout les jours je crois.

On rentre chez nous, on allume la télé, c’est les miss France qui défile sur la chanson «  Dancing Queen » … ni une, ni deux secondes après, je reçoit un joli texto «  tu entends la musique ? :) » . Oui. Je l’entends.

http://www.deezer.com/track/47445

2 décembre 2008

This time, This place Misused, Mistakes, Too long, Too late ...

Enfin, le grand moment est arrivé. On se voit, on a un rencard, petit rencard, on ne se voit pas a la bibliothèque universitaire ou sur le campus, non on se voit tous les deux, dans un cinéma rien que nous deux.

Je me revois attendre un message de ta part, parce que oui j’avais pris l’initiative du rencard a toi de faire le reste, faut pas trop en demander non plus … Tu es légèrement froid, légèrement casse pied aussi, mais on s’y habitue.

Je me revois marcher jusqu’au ciné, dans le froid du 29 novembre a 19h30, la musique dans les oreilles, et pour une fois je n’étais pas totalement stressée, je l’étais un peu, mais pas totalement non plus. On se voyait souvent, on avait déjà fait une séance ciné sans grand aboutissement donc là, je ne prévoyais pas totalement une superbe happy end, juste un bon moment avec toi, comme on le faisait depuis quelques semaines déjà. C’était bien après tout.

Je suis arrivée pile à l’heure, rendez vous à 19h45, je suis là a 19h44, je ne peux pas être plus ponctuelle je crois. Je te vois arriver dans ton grand manteau noir, ton sweat gris qui date de mathusalem, que tu as sur toutes les photos de classe d’ailleurs, mais je l’aime tant ce sweat. Et oui j’en arrive même a adorer tes sweats.

Tu me payes le cinéma, je ne veux pas, mais tu trouves ça honteux, la caissière va se «  foutre de toi après », bon d’accord, si ça te fait plaisir.

Le film commence, j’avais peur qu’il ne te plaise pas, peur que ça soit totalement nul, totalement ennuyant et qui vouerais notre soirée à l’échec. Mais non c’était plutôt bien. Je peux pas m’empêcher de regarder l’heure, compter le peu de minutes qui me reste a être assise a coté de toi, dans cette petite salle, obscure, rempli de monde. J’étais bien là, assise a coté. Mais je voulais plus, je me souvenais d’une seule chose, ce qu’une copine m’avait dit « ose, ose, ose, ose, il faut oser ! ». Mais si jamais tu me repousser ? Si jamais tu ne voulais pas ça ? Alors non, l’idée de poser ma tête sur ton épaule, était impossible à accomplir. J’opte pour le coup du «  je vais poser mon bras à coté tien et par enchantement, nos mains s’effleureront ».

J’en souri encore, oui j’ai eu du mal, beaucoup de mal, tu bougeais, je bougeais, impossible de mettre ma main sur ce « foutu » accoudoir a coté de la tienne. Mais en vain, j’y arrive, oh oui, j’y arrive. J’ai les mains gelées d’ailleurs. Je sens ton doigt prés du mien. Ca parait très niais, mais après tout, tu me rends niaise. J’ai le cœur qui bat tout les records de pulsation je crois. On ne dit rien. Tu ne dis rien, et puis si «  elle a dit quoi là ? ».

Huh.

Je dois t’annoncer mon grand que je ne suis absolument pas le film, et que je suis tout simplement incapable de répondre a ta pauvre question. Je suis rouge, mais ça ne change pas grand-chose, vu qu’on est dans le noir. ma respiration va de plus en plus fort, mais alors toi, toi tu ne bouges pas, apparemment ça te fait rien, strictement rien. Soyons folle, je lève un peu mon doigt. Hallelujah, dira t on, on se prend la main. Oui je dis « on » parce que je ne sais juste pas qui a commencé. Sentir tes doigts entre mes doigts, quel bien fou. Oui ça fait depuis le 22 août 2007 que j’attendais ça.

On ne se regarde toujours pas, pas un mot, rien. Juste nos pouces qui s’entremêlent, qui s’entrechoquent, qui se caressent. Puis je pose enfin ma tête sur ton épaule, je dois écraser ton épaule au passage, mais je veux profiter de ton épaule et de ta main, alors tant pis.

Je suis bien, mais tellement bien, j’en ai la larme à l’œil. Qui l’aurait cru hein.

Le film se termine, on ne se donne plus la main, on parle, on s’éloigne du monde, on se redonne la main. On est devant l’arrêt de tram qui totalement désert, comme si c’était fait exprès pour qu’on se plus à l’aise. Ta main qui s’approche de ma hanche, on s’embrasse. C’était comme si j’étais une petite fille de 12 ans qui embrasse sur la bouche son premier petit copain. Je me sens totalement ailleurs. C’est tellement bien. Je suis bien. Tu es bien aussi apparemment. Finalement on loupe le tram, puis on loupe le deuxième aussi. On passe l’heure à s’embrasser, sans arrêt, a chaque coin de rue, comme si il fallait rattraper le temps perdu.

Je suis à l’aise, non je ne trouvais plus tes blagues drôles alors qu’elles n’y étaient pas x), j’osais tout dire. Toi aussi, je t’entend encore me dire «  tu es une chieuse en fait » oui, c’est ça. Tu l’as bien trouvé la chieuse.

J’aurais pu rester avec toi, dans ses bras, mes lèvres sur les siennes des heures. Sentir ses cheveux sous mes mains, ses mains sur mes hanches. J’oublie rien. C’était samedi, samedi 29 novembre, je revois tout parfaitement, les gestes, les paroles, tout. J’en ai encore des frissons qui traversent mon ventre.

On ne s’est pas revu depuis. Il y a eu des petits messages, plus ou moins choupinous, plus ou moins niais. Mais non, je ne sais pas si on est un couple, si oui c’est officiel. Si, je peux enfin crier haut et fort, qu’attendre c’est pas toujours mauvais, qu’attendre c’est bien, que depuis le début, je te veux, je n’ai pas arrêté un instant d’y penser. J’en suis fière.

«  Ce cliché nous va si bien, que j’en ai fait un refrain. »

6 novembre 2008

You make me laugh, you male me cry.

Je suis arrivée à un stade. Peut être le stade de non retour, mais voila j’arrive à un stade, une étape, comme si j’étais en train de courir le sprint final. Et que j’essayais de le gagner, de battre tout le monde, sans regarder derrière moi, ou alors en faisans semblant de ne pas regarder derrière, peur d’avoir mal fait, peur de m’en vouloir, peur de tout quoi. Je suis qu’une petite trouillarde.

Je cours le sprint final pour en finir, pour ne plus attendre, au bout d’un moment, attendre c’est bien beau, mais je ne sais même plus ce que j’attends. Un petit signe, un petit compliment, une conversation, un regard, un petit truc. Il y a toujours un petit truc en fin de compte.

Va-t-il me parler ce soir ? Va-t-il m’envoyer un message ? Il est avec qui là ? C’est juste pitoyable mais c’est comme ci il faisait parti de ma vie et que je voulais savoir tout ça.

Puis je me rend compte qu’il n’y a pas que lui. Je peux plaire à d’autres. Bon je n’y crois pas trop, mais bon m’inviter a boire un verre, me le payer, puis m’inviter au cinéma, puis ceci puis cela. C’est super parait il, je suis en train de me faire draguer mais je voudrais que ça soit lui qui me drague, et pas d’autres, juste lui.

Maintenant je suis dans une situation délicate, je me demande si je dois l’oublier, et profiter d’une autre occasion, mais j’en ai pas envie, j’ai envie de voir jusqu’où cette histoire va continuer.

C’est donc moi qui a fait avancer les choses «  bon faudra qu’on se voit, un de ces quatre, si tu veux bien, of course J , parce que papoter en texto c’est bien mais en vrai c’est mieux ». Aha, je m’attendais a autre chose qu’un «  Lol, ouais faudra » mais bon. Prenons le bon coté des choses, il ne m’a pas dit non, mais un peu plus d’enthousiasme ne m’aurait pas fait de mal, je crois.

J’étais incapable, de lui envoyer un message sans avoir cette boule au ventre, et encore moins de lui proposer de se voir. Mais ça en devient urgent, il doit savoir que je suis là, et que je ne céderais pas la place à d’autre sans être sur qu’il n’y a plus rien.

La ligne d'arrivée est proche en tout cas.

On fait bien des grands feu en frottant des cailloux
Peut-être avec le temps à la force d'y croire
On peut juste essayer pour voir

12 octobre 2008

Ceci explique, cela.

Attendre, toujours attendre.

Ca a son charme après tout.

L’attendre, lui, qu’il fasse un petit quelque chose, parce que je ne me jetterais pas dans le vide une seconde fois, je ne fais pas deux fois les mêmes erreurs.

Je veux que ça soit lui qui craque, lui qui craque en premier, lui qui me demande a quoi on est en train de jouer, là, maintenant, tout de suite.

Dix jours sans nouvelles. Les questions fusent, pourquoi m’as t-il invité au cinéma, pour ne plus me parler après, pour ne plus s’intéresser à moi ? Etait ce un jeu ? Etait ce un pari ? C’était quoi. Mais je résiste. Je ne fonce pas la tête la première dans le mur. J’attends.

Enfin, l’air de rien, comme ça, un petit «  mais tu en as pensé quoi que je t’invite au cinéma ? ».

Halleluyah.

Il l’a fait, il me la demandé enfin, ça le tracasse aussi, je le sais bien, je le sens aussi. Il est gênait quand il est pas sur de lui.

C’est comme ça. On est plus proche maintenant, qu’avant, même si on est sorti ensemble, il est plus attaché a moi, il me sens plus proche il aime bien ça. Moi aussi à vrai dire.

Il me demande ce que ça change pour moi d’être plus proche de lui. Je répond, mais lui non, il n’ose pas, il est gêné, tellement gêné qu’il en arrive a me faire ressentir un certain gène moi aussi.

Il trouve ça bizarre de, je cite, ‘ sortir entre ami , un soir au ciné, alors qu’on est déjà sorti ensemble’.

Monsieur se pose des questions, soit disant. Je veux savoir quel genre de questions, mais monsieur n’ose pas, monsieur répond bêtement «  tu le sais bien J , ou pas, enfin bref ».

Ah, le fameux ‘ enfin bref ‘. Je lui dit tout ce que je pense. Je m’en fou après tout, il ose pas, alors je le fais. Je lui montre tout ce qui a changé entre nous. Il ne crois pas au changement aussi soudain, en deux mois.

Je rigole, intérieurement, bien sur, ça fait plus d’un an que j’ai changé, ça ne fait pas que deux mois. Mais passons. On évolue. Il aime bien ça. Il ne parle plus a personne depuis notre ‘ nouvelle vie ‘ , notre nouvelle vie d’étudiants, sauf a moi, on garde un petit lien, un petit lien sacré. C’est mignon non ?.

Mais on ne sait pas ou ça va nous mener, ou ça va nous engager. Relation amicale ou plus si affinités ?

Monsieur répond comme il se doit «  a-t-on vraiment besoin de se précipiter au lieu de laisser faire le temps qui en décideras ? »

Wah. «  On verra si on est ami, ou plus, ou bien ennemi… ».

En tout cas, moi j’espère qu’on sera les meilleurs ennemis du monde.

2 octobre 2008

On prend les mêmes et on recommence ?

Je m'étais fait une raison, enfin une petite raison mais tout de même. J'étais passée à autre chose pendant les vacances. Je n'ai jamais rien tenté, ni même un petit message, rien, ça a toujours était lui. Lui pour un texto par ci, par là. Pour une conversation presque inutile sur msn, toujours lui. Moi non, je ne voulais pas retombée dans le panneau, ce beau panneau. Bah ouais, ça serait beau non ? Après un an d'attente, je pourrais sortir avec mon ex, mon A, avec Lui.

Mais non, j'y croyais pas, j'y croyais plus, et puis basta. Puis a force, de fil en aiguilles, l'été se termine, je suis persuadée, que je ne le reverrais plus jamais, nouvelle vie, nouvelles têtes, nouveaux amis. On recommence tout. Puis finalement non. On se croise par hasard, toujours aussi timides. Il n'a pas changé, toujours cette coupe de cheveux dix miles fois trop longues, cette petite barbe pas rasée depuis trois jours, le même pull rayé violet et rouge. Rien ne change. Chance, ou malchance ? On aurait peut être pas du se recroiser, tu n'aurais pas du venir me reparler.

En trois soirs, il a réussi à me faire changer d'avis, sur nous, sur le fait qu'il faut que je tire un trait. Des révélations sur sa vie, sur la mienne, des points communs à en couper le souffle. Mais ne m'aurait il pas dit, il y a quelques mois : " qu'on se ressemble tellement qu'on ne peut rien s'offrir " ? , si justement. On peut rentrer dans les grandes philosophies, qui se ressemble s'assemble, mais les contraires s'attirent. Mouais. On verra ça.

Des textos encore et encore, des excuses comme ça au milieu de nulle part, des bisous échangés en fins de conversations, même si ça, ça parait totalement niais, mais entre nous non, le bisous auparavant c'était culte. Il était tout gêné, à chaque fois, je crois qu'il y est encore. Puis des insinuations futiles, mais qui, au fond de moi je crois, veulent dire quelques choses. Je me souviens de ces quelques propositions «  Soit tu ne veux pas perdre un ami, soit tu es fougueusement amoureuse de toi, soit ce n'est pas toi, soit tu es très fatiguée, soit ... ? », il avait tellement raison, mais c'était quoi, peut être rien, surement rien, mais non, je me borne à penser que c'était un tas de propositions débiles pour savoir ce que moi je pensais de tout ça, il se lance. Enfin non, il fait un pas en avant, et deux pas en arrière, on ne va pas aller bien loin comme ça.

Un texto, un soir, à jouer le faux amant " c'était tellement bien hier soir! J'ai passé une bonne soirée hier soir, il faudrait qu'on se revoit un de ces quatre. Bisous ma belle " , il regarde trop la télé, mais je m'en fou, ça ma plu, et je suis rentrée dans le jeu, puis il m'a invité au cinéma. Bam. La grosse claque, ce n'étais pas qu'un jeu alors ? c'était vrai ? Les filles qui croient encore au prince charmant m'avaient dit qu'il fallait te reconquérir, je l'avais donc fait ? Non, je n'y crois pas trop, puisque justement je ne t'ai rien fait.

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Je suis tellement stressée que je ne peux rien avaler. Pendant cinq jours je me suis retenue, en croyant qu'a la dernière minute tu allais annuler le rendez vous, je ne me suis pas trop réjouie, je ne voulais pas tomber encore plus bas, une fois ça suffisait amplement, non ? Puis là, ça y'est, le rendez vous était fixé, 21h50, un mercredi. J'aurais voulu faire ça pendant le weekend end, mais tu n'as pas voulu, trop pressé ? trop quoi ? Tu m'étonnes, ça ne te ressemble pas ça.

Je tremble vraiment de partout, on se voit dans le tram, on galère bien, pour prendre le tram mais tant pis. Ca y'est, on est que tous les deux. Tu choisis un film au pif, Mama Mia, je t'avais prévenu, c'était niais x). Mais au moins ça nous a détendu je crois. Je m'imagine un peu tout. On ne dit pas grand chose, ou alors une ou deux conneries, comme d'habitude, un petit sourire, un petit regard. Ta main droite sur ta cuisse, ma main gauche sur ma cuisse, c'est tellement culte, et tellement niais et tout et tout. Je t’attends respiré. On s'effleure, mais rien. Je tremble comme j'ai jamais. Je me suis étonnée sur ce coup là, vraiment, je n'aurais pas pensé que tu me ferrais cet effet là. Tu me troubles. Je regarde ta main, toujours aussi grande, avec de grands doigts, je te revois jouer de la guitare.

Les paroles des chansons ne nous mettent pas des plus à l'aise, mais j'en rigole, enfin, je souris. " Mama Mia, me voilà à nouveau. Mon dieu, comment puis-je te résister ? Mama Mia, est-ce que ça paraît encore ? Mon dieu, tu m'as tellement manqué. Oui, j'ai eu le cœur brisé ". Je te vois, avec ton portable, ça m'intrigue, puis tu m'envois un message " mammamia " quoi ? C’était pour le film, ou pour le fait qu'on a presque carrément nos mains l'une sur l'autre. On sourit comme deux niais.

Ouais, je nous trouve vraiment con, mais tant pis. Le film est fini, malheur, le tram n'arrive que dans trente minutes, il fait froid, il est minuit et demi. On rentre à pied, on papote, on est fatigué, mais rien non plus, pas de grandes discussions, des sourires, mais comme deux amis. Rien d'autre, en tout cas je crois. On arrive devant chez moi, tu m'as quand même ramené jusque devant la porte, puis la on se fait la bise. Je m'y attendais de toutes façons, si il y aurait du y avoir autre chose ça aurait été fait depuis longtemps. Tu as les yeux tout rouge tellement tu as froid. Tu dois attendre le tram maintenant, tu habites plus loin. Ca m'inquiète.

Tu m'écris, pour dire des sottises, mais tu me rassures, je veux absolument savoir quand est ce que tu es rentré chez toi. Je n'arrive pas a fermer l'œil. Enfin, tu es arrivé, c'est bon. C'est fini. " Je suis bien rentré, sain et sauf, alors que toi tu dors depuis une heure ... " , non, je ne dors pas, et je crois que je ne suis pas prête a dormir.

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Maintenant on fait quoi ? Ou plutôt je fais quoi. J'étais partie dans l'optique du «  je laisse faire, et je verrais par la suite ! », je ne vais pas pouvoir attendre, ça m'a fait trop de mal auparavant, je n’ai pas envie de recommencer. Je veux juste savoir, ou on en est. Si c'est juste pour entretenir une relation amicale, autant me le dire tout de suite. Mais, je ne crois pas que je serais capable de l'assumer. Et puis, ne me dites pas qu’on invite son ex au ciné juste pour le plaisir si ? ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, bien sur…

Je ne veux pas l'attendre encore une fois, c'est maintenant, bientot, mais je vais pas pouvoir jouer comme ça bien longtemps.

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